Mon compagnon de route MANGATA

MANGATA: un Cheoy Lee Offshore 38 de 1979,

fabriqué à Hongkong.

J'ai acheté Mangata en septembre 2020 à Cherbourg-Octeville après avoir visité, inspecté et comparé une bonne quarantaine de voiliers.

C'est un Cheoy Lee Offshore 38 de 1979 fabriqué à Hongkong par des Anglais entièrement refité dans les années 2000/2010.

Mangata est très marin, confortable et assez facile en solo. Et surtout, je commence à bien le connaître.

J'ai pu vérifier sa tenue à la mer dans 50/70 nœuds de vent et 5/7 mètres de creux.

Un plus aussi par rapport à des unités plus récentes, une très bonne ventilation dans le carré très appréciée dans les caraïbes.

Son principal défaut est une marche arrière plus que capricieuse et j'ai déjà quelques souvenirs épiques de manœuvres de port surtout avec un peu de vent latéral.

En trois ans, j'ai parcouru environ 15 000 miles et je ne regrette absolument pas mon choix.

Lors de l'achat, Mangata était déjà bien équipé.

Les voiles étaient en bon état, j'ai rajouté un gennaker de 65 m² sur emmagasineur neuf et un spi symétrique de 120m² d'occasion.

Ces deux voiles m'ont bien servi car Mangata fait 11/12 tonnes en charge et a besoin de toile supplémentaire dans le petit temps.

Le bateau est gréé en cotre et équipé de fausses bastaques.

J'ai donc deux voiles d'avant ; un génois à 110% de 35 m² et une trinquette de 17 m² sur enrouleurs

La GV semi lattée a trois ris et fait environ 34 m²

Un vieux génois à 150% de 50m² de secours complète ma garde-robe.

Toutes ces voiles ont effectué ma transat et devront être changées avant e d’envisager une nouvelle navigation au long cours.

Le gréement dormant et courant devra aussi être inspecté et peut-être changé.

J'envisage aussi l'achat d'un spi asymétrique et peut être d'un reacher.

Le moteur a été changé en 2008.

C'est un Yanmar diesel 3JH4E 40 Cv à 3000tr/mn bien entretenu qui fonctionne parfaitement.

L’électronique bien que des années 2010 est fonctionnelle, je l'ai donc gardé.

Je l'ai complété par un PC portable (qui a rendu l’âme dans l'Atlantique), une tablette tactile et deux smartphones durcis. Les deux smartphones sont aussi à changer.

J'ai rajouté deux balises, une perso. et une Epirb, un gps Garmin inreach mini et un Iridium Go.

L'énergie à bord est primordiale pour la sécurité.

Pour la production d'énergie, je disposais déjà de deux petits panneaux solaires souples de 50w chacun collés sur ma capote rigide ainsi que deux panneaux orientables de 100w chacun installés dans les filières

Ne voulant pas d'arceau à l'arrière, j'ai fait fabriquer un bimini sur lequel j'ai monté deux panneaux souples de 170w chacun. J'ai donc 640w de panneaux solaires qui alimentent mes deux batteries de servitude au gel de 180 Ah soit 360 Ah en tout.

Avec l'alternateur du moteur pour un éventuel complément et en étant vigilant avec sa consommation, ça suffit pour une transat.

Pour mes prochaines navigations lointaines, je vais tout de même m'équiper d'une éolienne et d'un hydro générateur en redondance, vérifier l'état de mes batteries et les changer si besoin.